Okavango Eternal
Chris Boyes, National Geographic
Les diamants sont l’un des trésors les plus précieux et les plus exceptionnels de la nature. Formés dans les profondeurs de la terre et soumis à des pressions extrêmes pendant des milliards d’années, ce sont de véritables cadeaux offerts par Mère Nature. C’est à travers des créations joaillières d’exception, inspirées de notre lien avec la nature et de notre engagement envers sa préservation, que nous leur rendons hommage.
Kostadin Luchansky/National Geographic
De Beers peut se prévaloir d’une longue histoire en matière de préservation puisque nous avons ouvert notre première réserve naturelle en Afrique du Sud il y a plus d’un siècle. Nos actions menées en ce sens, à travers nos propres réserves naturelles et des partenariats à plus grande échelle, permettent de protéger la faune et la flore si précieuses. Par l’intermédiaire de Building Forever, nous continuons à soutenir les moyens de subsistance qui enrichissent la nature, afin que les habitats et les populations de nos pays producteurs de diamants puissent continuer à prospérer.
La préservation de l’environnement est au cœur de notre engagement. Et nous savons à quel point favoriser la collaboration avec d’autres organisations est important pour atteindre les plus hauts sommets.
En 2021, le groupe De Beers s’est associé à National Geographic dans le cadre d’un projet pluriannuel, multiforme et multinational. Le partenariat Okavango Eternal permet de s’attaquer à l’un des défis les plus épineux d’Afrique en matière de préservation : protéger les eaux douces vierges du delta de l’Okavango, qui prennent leur source en Angola et traversent la Namibie avant de se jeter dans le delta au Botswana.
Le joyau du Kalahari
Oasis d’eau fraîche située au beau milieu du désert du Kalahari, le delta de l’Okavango est l’une des zones d’Afrique les plus biodiversifiées. Abritant des lions, des guépards, des crocodiles, des buffles, des chiens sauvages, des zèbres et des centaines d’espèces d’oiseaux, cette région est surnommée le Joyau du Kalahari. Ses eaux douces sont vitales pour de nombreuses espèces menacées, ainsi que pour plus d’un million d’habitants. Le delta sert de base à un important écotourisme, qui rapporte des centaines de millions de dollars à l’économie locale et reste intrinsèquement dépendant de la force vitale de ces eaux.
Chris Boyes, National Geographic
Une menace latente
En tant que 1 000e site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le delta de l’Okavango bénéficie d’un statut de protection. Hélas, ce n’est pas le cas pour le bassin plus large de l’Okavango en Angola et en Namibie, qui alimente les eaux douces du delta. Les eaux de pluie estivales d’Angola sont filtrées par les sols herbeux, les dépôts de tourbe et les couches sablonneuses, au point d’atteindre des niveaux de pureté étonnants. Ces précipitations s’écoulent ensuite à travers la Namibie et le Botswana, déversant ainsi chaque année 11 km3 d’eau dans le delta de l’Okavango. Si cet afflux annuel venait à s’épuiser, l’un des trésors naturels les plus remarquables d’Afrique s’assècherait. Malheureusement, les effets du changement climatique, la densité de la population et l’essor de l’agriculture commerciale autour du bassin font peser un risque sur cette merveille naturelle.
Okavango Eternal
La mission d’Okavango Eternal vise à protéger les 5,4 millions d’hectares qui entourent les sources du bassin fluvial de l’Okavango, en associant des projets scientifiques de pointe et des initiatives de préservation communautaires. Le programme a pour but de soutenir jusqu’à 10 000 opportunités de moyens de subsistance durables en harmonie avec la nature.
Le travail scientifique s’est avéré essentiel pour soutenir ces efforts de préservation. Okavango Eternal a permis de mettre en place des infrastructures essentielles nécessaires pour surveiller les eaux des rivières les plus reculées. Le programme encourage également les expéditions annuelles dans le delta, visant à collecter des données supplémentaires et à mieux appréhender les interactions entre les écosystèmes, notamment par l’identification d’espèces jusqu’alors inconnues des scientifiques. En retour, des plans ciblés ayant pour objectif d’améliorer les moyens de subsistance sont mis en place afin d’aider les communautés à protéger ces précieux écosystèmes. Les programmes combinent avancées scientifiques et savoirs traditionnels dans le but de soutenir l’agriculture régénérative, l’apiculture, les coopératives artisanales, la formation des sages-femmes en Angola, l’élevage durable, l’entrepreneuriat ainsi que les opportunités d’écotourisme au Botswana.
Kostadin Luchansky, National Geographic
Gardant un œil rivé sur l’avenir, De Beers et National Geographic encouragent également la prochaine génération de protecteurs des écosystèmes en fournissant des fonds aux scientifiques locaux et en parrainant des stages ainsi que des formations doctorales. Nous nous assurons ainsi que l’intendance du bassin de l’Okavango reste aux mains de talents locaux.